Les élèves participent activement dans la classe : ils choisissent l’activité qu’ils vont effectuer. Ils la choisissent en fonction du domaine qu’ils veulent étudier (les nombres, les sons, …) mais aussi en fonction de leur disponibilité du moment. Des enfants entrent dans les apprentissages très vite, d’autres ont besoin de s’y mettre tranquillement. Certains vont commencer par un atelier qui demande beaucoup de concentration, d’autres vont préférer commencer par un atelier qu’ils maîtrisent parfaitement afin de prendre confiance avant de se lancer dans de nouveaux apprentissages. Les élèves n’attendent plus que je prenne en charge les apprentissages, c’est à eux que revient cette charge : ils en sont responsables.
Non seulement les élèves décident eux-mêmes de ce qu’ils vont apprendre mais en plus ils valident personnellement leur activité. Le matériel mis à leur disposition doit être auto-correctif, ce qui permet aux enfants de s’évaluer eux-mêmes. Ils apprennent à avoir un regard critique sur leur propre travail. Ainsi ils deviennent autonomes du début de l’activité à sa fin. Ils se détachent petit à petit du regard de l’enseignant.
Evidemment, tous les élèves ne parviennent pas à gagner cette autonomie facilement. C’est là que j’interviens. Parfois je les guide dans le choix de l’atelier quand ils sont trop indécis. Certains n’ont besoin que d’un seul regard pour les conforter soit dans leur choix, soit dans leur réussite. L’important est de toujours les emmener tranquillement sur le chemin de l’autonomie.